14 août 2025

Il était une fois....

 

Il était une fois...

Cette personne qui a été à mes côtés 

Des décennies qui ont été

Joie, Amour, Bonheur Famille..

Puis un jour, tu es parti pour l'autre rivage

Me laissant seule, avec mes souvenirs 

Ceux que j'essaie de préserver,

Malgré la Maladie qui s'imprègne 

Dans mes chairs, pour me les faire oublier!


Rassure toi, sans toi physiquement

Mais là, dans mon coeur

Dans celui de notre fille,

Tu existeras toujours

Malgré la vie qui continue!

©MevLy 14.08.2025 - 13h50

Le voilier de William Blake " Pensées à mon papa parti voilà un an"

 

Le voilier  de William Blake


Je suis debout au bord de la plage.

Un voilier passe dans la brise du matin,

et part vers l’océan.

Il est la beauté, il est la vie.

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.

Quelqu’un à mon côté dit : « il est parti !»


 Parti vers où ?

Parti de mon regard, c’est tout !

Son mât est toujours aussi haut,

sa coque a toujours la force de porter

sa charge humaine.

Sa disparition totale de ma vue est en moi,

pas en lui.

 

Et juste au moment où quelqu’un prés de moi

dit : «il est parti !»

il en est d’autres qui le voyant poindre à l’horizon

et venir vers eux s’exclament avec joie :

«Le voilà !»


 C’est ça la mort !

Il n’y a pas de morts.

Il y a des vivants sur les deux rives.


C e texte a été lu lors de ses obsèques pour lui dire au revoir  avec  une musique de Acker Bill




9 août 2025

Le Léviathan d’Airain


Le Léviathan d’Airain

Dans les brumes d’un ciel de nuage de cuivre,
Où sifflent les vents d’outre-mer,
Glisse un vaisseau que nul ne livre
Aux lois du temps ni de la mer.

Son ventre fume, son cœur respire
Un souffle chaud, presque humain ;
D’acier battu, d’ombres et d’ires,
Il fend l’éther au goût d’airain.

Des roues crantées dansent aux vergues,
Des pistons grondent sous le pont,
Et des hélices, comme des gorges,
Chantent un vieux blues de plomb.

À son gouvernail d’ivoire noir,
Un capitaine au long manteau,
Œil de quartz et bras-mémoire,
Navigue entre rêve et chaos.

Il fuit les routes trop droites,
Préfère les cieux inconnus,
Où les étoiles sont des ardoises
Qu’il griffonne d’un mot perdu.

On dit qu’un jour, dans la tempête,
Il atteindra la fin du monde,
Là où la vapeur devient comète,
Et l’univers, une horloge ronde.

Inspiration par IA