22 septembre 2025
10 septembre 2025
L'Ange au Glaive
14 août 2025
Il était une fois....
Il était une fois...
Cette personne qui a été à mes côtés
Des décennies qui ont été
Joie, Amour, Bonheur Famille..
Puis un jour, tu es parti pour l'autre rivage
Me laissant seule, avec mes souvenirs
Ceux que j'essaie de préserver,
Malgré la Maladie qui s'imprègne
Dans mes chairs, pour me les faire oublier!
Rassure toi, sans toi physiquement
Mais là, dans mon coeur
Dans celui de notre fille,
Tu existeras toujours
Malgré la vie qui continue!
©MevLy 14.08.2025 - 13h50
Le voilier de William Blake " Pensées à mon papa parti voilà un an"
Le voilier de William Blake
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin,
et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à mon côté dit : « il est parti !»
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter
sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un prés de moi
dit : «il est parti !»
il en est d’autres qui le voyant poindre à l’horizon
et venir vers eux s’exclament avec joie :
«Le voilà !»
C’est ça la mort !
Il n’y a pas de morts.
Il y a des vivants sur les deux rives.
C e texte a été lu lors de ses obsèques pour lui dire au revoir avec une musique de Acker Bill
9 août 2025
Le Léviathan d’Airain
Le Léviathan d’Airain
Dans les brumes d’un ciel de nuage de cuivre,
Où sifflent les vents d’outre-mer,
Glisse un vaisseau que nul ne livre
Aux lois du temps ni de la mer.
Son ventre fume, son cœur respire
Un souffle chaud, presque humain ;
D’acier battu, d’ombres et d’ires,
Il fend l’éther au goût d’airain.
Des roues crantées dansent aux vergues,
Des pistons grondent sous le pont,
Et des hélices, comme des gorges,
Chantent un vieux blues de plomb.
À son gouvernail d’ivoire noir,
Un capitaine au long manteau,
Œil de quartz et bras-mémoire,
Navigue entre rêve et chaos.
Il fuit les routes trop droites,
Préfère les cieux inconnus,
Où les étoiles sont des ardoises
Qu’il griffonne d’un mot perdu.
On dit qu’un jour, dans la tempête,
Il atteindra la fin du monde,
Là où la vapeur devient comète,
Et l’univers, une horloge ronde.
Inspiration par IA
%20MON%20JARDIN%20SECRET.png)



